Cet article a initialement été publié dans "Paperjam" le mardi 11 Décembre 2018. A voir ici.
Nicolas Demarest, directeur et responsable de la succursale belge de Lombard International Assurance, leader européen des solutions patrimoniales via l’assurance-vie en unités de compte, explique les principales tendances et faits marquants pour l’assurance-vie belge pour cette année 2018 qui touche à sa fin, ainsi que sa perspective pour 2019.
2018 a-t-elle été aussi prometteuse qu’on le pensait ?
L’année n’est pas encore finie, et tous les professionnels du secteur savent que même s’il ne reste qu’un mois, décembre sera sans doute, comme tous les ans, le mois le plus important. Si on se concentre sur la Branche 23, commercialisée au sein de nos contrats en Belgique, selon les derniers chiffres annuels publiés par Assuralia, la fédération des assureurs belges, il y a eu une progression de 12,4% entre 2016 et 2017 avec une valeur totale de marché des placements s’élevant à 35,8 milliards d’euros. Ce qui est certain c’est qu’il y aura une augmentation de cette valeur totale fin 2018, sous l’effet des évolutions de la fiscalité du patrimoine, décidées par le gouvernement belge et entrées en vigueur cette année. Est-ce que le secteur continuera à être globalement en hausse comme en 2017 ? Je n’en suis pas certain, au vu de l’environnement et de la situation des marchés. Ce que je peux par contre déjà affirmer c’est que l’année sera très bonne pour le marché belge de Lombard International Assurance et que l’investissement dans notre succursale à Bruxelles porte ses fruits.
Ce sont vos propres chiffres qui vous font dire ça ?
Pas seulement. C’est un ensemble de facteurs. Bien évidemment les chiffres sont un élément clé car ils traduisent de manière tangible le fruit de nos efforts. Je ne peux pas encore, à ce jour, vous donner de montant exact du total de nos nouveaux encours 2018. Je suis cependant confiant sur le fait que notre équipe basée à Bruxelles, ensemble avec nos autres collègues dédiés au marché belge basés au Luxembourg, a réussi à replacer la Belgique dans le top des marchés pour Lombard International Assurance en Europe. Ce n’est pas une mince réussite, surtout que nous avons des ambitions de croissance sur l’ensemble de nos 14 marchés européens. L’autre élément clé de mesure est l’intensité accrue de notre activité. Depuis Bruxelles, comme depuis le Luxembourg, nous travaillons sur plus d’opportunités, nous rencontrons de plus en plus de partenaires et de clients et voyons un intérêt grandissant pour nos solutions.
Donc vous êtes plutôt positif sur 2018 ?
Clairement. Et je le répète, je n’ai pas de boule de cristal et je suis incapable de vous prédire si nous connaîtrons un dénouement encore plus favorable qu’en 2017 bien que nous fassions tout en ce sens. La vie ne s’arrêtera pas au 31 décembre 2018 et nous sommes là pour le long terme. Juste pour rappel, en 2016, nous étions le premier assureur luxembourgeois à ouvrir une succursale belge commercialisant l’unique solution de fonds dédié «made in Belgium». Je suis très fier qu’en un peu plus d’un an notre succursale ait réussi à avoir une vraie valeur ajoutée auprès de notre clientèle, de nos partenaires clés et que bien de nouvelles relations se soient développées et concrétisées. L’important est de continuer à faire notre travail avec ce professionnalisme qui nous est propre et à générer de la valeur sur le long terme via cette présence locale qui sert efficacement l’alliance entre service, savoir-faire et expertise, marque de fabrique de Lombard International Assurance. Dans ce sens, et afin d’être plus proches de nos clients et partenaires, nous travaillons actuellement à accroître notre présence digitale sur le marché belge. Nos solutions sur mesure et personnalisables sont parfaitement taillées pour nos clients belges et nous nous devons également de leur offrir une plateforme dédiée à leurs besoins spécifiques, et ce en français et en néerlandais.
Et 2019, quelques prévisions ?
Globalement, nous vivons un moment particulier par son instabilité croissante, au niveau politique comme économique. Nos clients sont clairement préoccupés par ce qui se passe dans le monde. Ils souhaitent, plus que jamais, préserver, protéger et transmettre leur patrimoine avec efficacité. Nos clients s’intéressent de près à ‘comment’ nous structurons nos solutions et se rendent compte de tous les avantages qui en découlent. Ceci est très positif et nous nous efforçons de continuer ce travail d’information quotidiennement. Le fonds dédié est en effet encore relativement méconnu alors qu’il satisfait pleinement aux besoins d’une clientèle exigeante et en recherche d’une approche sur mesure.
L’avantage principal du fonds dédié par rapport à une assurance vie classique réside dans son caractère véritablement sur mesure et sa flexibilité au niveau du choix des banques dépositaires et des gestionnaires. Lombard International Assurance travaille avec plus de 200 banques dépositaires et plus de 1000 gestionnaires. Aujourd’hui nous sommes très actifs auprès de nos banques partenaires belges, luxembourgeoises et suisses, afin d’y permettre le dépôt des actifs sous-jacents de nos produits d’assurance vie.
De plus, je pense qu’en 2019 nous verrons le véritable effet des mesures entrées en vigueur cette année ; incluant la taxe de 0,15% sur les comptes titres à partir de 500.000 euros, la taxation des plus-values réalisées sur les fonds communs de placement détenant moins de 25% en obligations sur la partie obligataire au taux de 30%, ou encore la taxation des plus-values en SICAV qui a été étendue aux fonds communs de placement, lesquels n’étaient pas encore redevables du précompte de 30% en cas de distribution de revenus. Avec tout ceci, un nombre grandissant d’investisseurs verront que l’assurance-vie de la Branche 23, outil de planification et d’optimisation patrimoniale et successorale, flexible à long terme, présente de nombreux atouts.
Contactez-nous pour en savoir plus sur nos solutions de plannification et structuration patrimoniale.