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Lorsque, plus jeune, on rêve de devenir biologiste marin et qu’au final, on réalise une brillante carrière dans les assurances, on peut dire que l’on mène une vie éclectique entre passions et rêves. Rencontre avec Nicolas Demarest (47 ans), Head of Belux chez Lombard International Assurance.

Nicolas Demarest rejoint Lombard International Assurance en 1995. Le début d’une carrière remarquable, qui le mène de la réception, au service partenaires et clients, puis au poste de Director, Head of BeLux, en passant par la création et la direction de la succursale belge à Bruxelles entre 2016 et 2020. Aujourd’hui, il continue d’inspirer les nouveaux collaborateurs au sein de ce qu’il appelle sa petite famille. En quelques questions, cet homme fait de passions et de rêves a bien voulu nous livrer le sens de sa quête perpétuelle pour de nouveaux défis.

 

Si l’on vous dit que vous êtes le prototype parfait du self-made-man, que répondez-vous?

Nicolas Demarest: «C’est vrai. La vie a fait que très jeune j’ai dû apprendre à travailler pour générer des ressources, en commençant par le secteur de la joaillerie à Luxembourg. Vers la fin des années 80, Luxembourg-Ville était encore très champêtre et j’ai eu l’occasion d’assister à l’éclosion extraordinaire de la finance. J’ai noté qu’il y avait un avenir pour des personnes multilingues comme moi. Avec mon bagage d’études en économie, j’ai décidé de rentrer dans la finance. Mais à défaut de track record ou du diplôme nécessaire, j’ai eu l’opportunité de démarrer tout en bas de l’échelle dans une jeune société spécialisée dans la planification patrimoniale et successorale, basée sur l’assurance-vie luxembourgeoise en unités de compte : Lombard International Assurance. A cette époque, nous n’étions qu’une trentaine de personnes et la société cherchait un ‘homme à tout faire’. Ce fut ma porte d’entrée… dans un monde qui m’intéressait. »

Un quart de siècle plus tard, Lombard International Assurance possède une vitrine mondiale, avec près de 50 milliards d’actifs sous administration, plus de 500 employés et une présence en Asie, en Amérique et en Europe…

«C’est vrai que le timing de mes débuts a été exceptionnel. Après avoir travaillé à la réception, j’ai très rapidement évolué au sein de la société qui, en l’espace de 25 ans, a grandi de manière exponentielle. Durant cette période faste, j’ai eu l’occasion de passer par quasiment tous les départements de Lombard International Assurance. Ma soif de nouveauté était telle que je me fixais un nouveau challenge tous les deux ans. Comme la société connaissait une croissance importante, cela collait plutôt bien. Il y a cinq ans, j’ai repris le développement de la distribution du marché belge. Aujourd’hui, nous administrons près de 4 milliards d’actifs pour des familles belges qui nous font confiance depuis de longues années. Nous travaillons avec plus de 100 partenaires allant notamment des banques privées aux avocats fiscalistes en passant par les family offices ou tous les autres intermédiaires. Les besoins de plus en plus complexes des familles belges fortunées en termes de structuration patrimoniale nous ont poussés à nous rapprocher encore plus de nos clients domestiques, afin de leur offrir la finesse de nos solutions et notre sur-mesure. J’ai donc été en première ligne pour ouvrir une succursale de Lombard International Assurance à Bruxelles en 2016. »

On découvre la facette professionnelle, qu’en est-il de l’homme et de ses passions plus privées?

«Parmi mes passions, il y a l’automobile mais également l’horlogerie. J’ai toujours été attiré par les belles  montres. Petit garçon, je m’étais dit que j’aurais un jour ma Rolex. Aujourd’hui, je possède quelques belles montres mais lorsque j’ouvre mon coffret, je reviens toujours vers ma Rolex. C’est une fascination qui perdure dans le temps pour cette marque mythique et intemporelle. C’est pareil pour l’automobile où Porsche exerce sur moi une attraction identique. Cette voiture a conservé le même dessin depuis plus d’un demi-siècle. Je me suis acheté une première Porsche qui m’a servi de trésor de guerre. Puis je l’ai revendue deux ans plus tard pour en racheter une autre et… ainsi de suite. Depuis 10 ans, j’ai vu passer six Porsche, à commencer par le 3,2 l Cayman, puis les 993 Carrera 4 et Carrera 3S et les 997 où je suis resté car mon objectif final est la 997 Targa 3,8 l. En automobile, j’ai roulé en karting et puis, avec des clubs, sur le circuit de Spa-Francorchamps. »